LES ORIGINES DU CONCEPT
Le mot culture provient du latin « cultura » qui signifie : cultiver la terre, honorer quelque chose, former l’esprit par l’éducation.
Ce mot, qu’il désigne une activité agricole ou une évolution humaine, transmet l’idée d’amélioration du naturel par le travail. Il se rapporte à la connaissance qui est accumulée et utilisée.
CULTURE DE LA TERRE
La terre nous a tout d’abord offert notre nourriture dans la nature par la chasse et la cueillette. Puis, l’humanité a progressivement compris que cette nature pouvait s’apprivoiser et que la plante pouvait être sélectionnée puis semée et l’animal domestiqué.
La terre commença alors à être défrichée et entretenue pour cultiver les céréales, les légumes, les arbres fruitiers et élever des troupeaux. Egypte, Mésopotamie, vallée de l’Indus, les anciennes civilisations se sont construites sur des terres fertiles, à proximité de l’eau et des fleuves pour irriguer et fertiliser les champs.
Les activités humaines ont leurs origines dans la culture de la terre.
CULTURE DE L’ESPRIT
De cette agriculture a émergé des savoirs. Un bel exemple est celui de l’écriture qui est née pour faire la comptabilité des récoltes. Ces savoirs ont ensuite évolué et se sont transmis.
La terre a inspiré l’humanité à créer des outils, des techniques, des organisations sociales et à constituer des connaissances qui animeraient les mains pour construire les projets humains. La culture est alors devenue une éducation de l’esprit.
Pour les travaux manuels, intellectuels, des corporations se sont formées, chacune d’entre elles entretenant un savoir et un savoir-faire . Notre société contemporaine est un héritage de tous ces savoirs.
UNE INVITATION AU MEILLEUR
Avec le temps, à travers les sociétés, la culture grandit et se diversifie. Les sciences, la recherche, les techniques sont en constante progression.
Pourtant avec un sentiment d’humilité tout part de la culture de la terre, de ce rapport au vivant et à son énergie.
Le mot culture est comme une invitation à se remémorer cette origine essentielle et à ne pas opposer d’un côté le vivant de la nature et de l’autre l’activité humaine. Sans la force du vivant, sa richesse et ses ressources, l’humanité ne peut avancer.
La culture nous invite à penser la durabilité pour transformer nos modes de vie et aller vers le meilleur en accordant notre rapport à la nature.